Commençons par le début, reprenons où nous vous avions laissé dans le précédent article. Après avoir découvert les sympathiques néo-zélandais et leurs surprenants feux  rouges, il nous a fallu nous lancer à la recherche d’un nouveau compte bancaire, d’un numéro de téléphone, d’un van et de kiwis (le fruit pas l’animal).

Jour 1 (20/09):

Transportés par la compagnie Quantas nous nous approchons petit à petit des côtes néo-zélandaises. Le bleu profond de l’océan laisse place aux nuages et aux montagnes encore couvertes de neige. Un peu déphasés, nous passons la douane sans trop de problèmes, mis à part notre savon, qui a dû subir un examen plus approfondi (étant une matière organique).  S’en suit, toujours en mode automatique, un changement d’argent et la recherche du bus qui nous emmènera tout à côté de notre hôtel (soit le red>bus n° 29).

Le temps de prendre les clés, de nous installer dans la chambre et de prendre une douche qui selon nos narines était essentielle, il est déjà 16 heures. Epuisés par tant d’heures de voyages nous décidons de nous poser délicatement sur ce lit qui à l’air si moelleux… erreur fatal le temps de se réveiller, il est déjà 20h lorsque nous décidons de visiter la ville.
Un rapide tour dans le centre nous permet de nous rendre compte que les magasins ferment tôt et que la plupart des restaurants ne servent pas le soir. Qu’importe, nous décidons de nous diriger vers le Burger King le plus proche. Arrivés au bout de la rue, un Pack’N’Save sur notre droite (immense supermarché dont les rayonnages rivalisent avec ceux des meubles en kit chez IKEA) et un Burger King qui ne semble faire que du Drive sur notre gauche, nous décidons de rentrer à l’hôtel et de prendre une barre de Kit Kat pour repas dans le distributeur.

Après cette épuisante  journée, nous nous couchons à nouveau pour un repos bien mérité ….

Jour 2 (21/09) :

Le second jour commence, un peu tard pour nous, puisque nous sommes restés sur l’heure française,  9h30 et il est l’heure du petit déjeuner. Arrivés au bar de l’hôtel nous décidons de prendre notre petit déjeuner sur place, entre les haricots, le jambon chaud, les œufs brouillés et les toasts grillés nos estomacs sont vite remplis. Bien décidés à ouvrir un compte en banque nous nous lançons dans une grande expédition vers une fausse adresse qui ne nous mènera … nulle part.

Après un bref passage à l’hôtel pour récolter de nouvelles informations, nous nous dirigeons vers la petite agence Westpac située dans le City Mall (centre commercial composé de contenaires). Arrivés à 16h30, il est trop tard pour ouvrir un compte et ils ne font pas le change dans cette agence, les employés de la banque nous dirigent alors vers la BNZ (Bank NZ) quelques pas plus loin. Après avoir changé notre argent, la BNZ bien décidé à ne pas nous lâcher nous donne rendez vous pour l’ouverture de notre compte le lendemain.


Ne reste plus qu’à nous restaurer. Nous visitons le Pack’N’Save de Moorhouse avenue, faisons quelques emplettes pour grignoter les jours suivants, et nous dirigeons vers le Burger King d’à côté ou les calories et le wifi coulent à flot.

Retour à l’Hôtel et dodo pour une synchronisation plus complète avec l’heure néo-zélandaise.

Jour 3 (22/09) :

Un nouveau petit déjeuner gargantuesque nous attendait en cette matinée. Après nous être restauré comme il se doit et avoir bu un café aussi épais que du sirop, nous nous rendons à la BNZ avec les papiers demandés pour ouvrir notre compte, malheureusement, ceux-ci ne sont pas suffisants et on nous en demande d’autres en nous demandant de revenir le lendemain. Un peu déçus par ce léger revers, nous décidons de partir visiter la ville. Une ville extrêmement dynamique, où les travaux sont à chaque coin de rue.

En effet, la ville est en plein reconstruction après le séisme de février 2011. Au cours de nos pérégrinations nous réalisons que si nous revenons dans 10 ans, cette ville que nous visitons ne sera plus la même, car les stigmates du séisme bien qu’encore présents disparaissent un peu plus chaque jour devant le dynamisme de ses habitants.

Après un petit tour dans le centre et vers l’ancienne cathédrale éventrée et à l’avenir  incertain, nous nous dirigeons vers Hagley Park, et quel parc … Un parc gigantesque où majesté des arbres et abondance de fleurs vont de pair. Une après midi au parc et quelques essais en aquarelle plus tard nous repartons vers de nouvelles expériences culturelles et surtout culinaires.

Avant notre retour à l’hôtel nous nous arrêtons dans un restaurant japonais, pour manger et publier nos photos de la journée. Entre deux sushis et des étranges boules de riz nous découvrons qu’ici la nourriture japonaise est couverte de mayonnaise, curieuse association mais pas si mauvaise en définitive.

Et une nuit de plus à 20 000 kilomètre de la maison.

Jour 4 (24/09) :

Nous nous levons avec la ferme intention d’en finir avec l’ouverture de notre compte en banque, de notre ligne téléphonique, des démarches administratives et avec  notre recherche de van. On s’en sortira avec un 2/4 ce n’est pas si pire qu’en pensez-vous ?

Nous partons à la recherche de concessionnaires automobiles dans le sud de la ville. Après d’infructueuses recherches nous tombons sur un garage qui ne contient que des vans aménagés  et peints pour le road trip. Notre première impression passée nous finissons par nous poser quelques questions et sortons de ce garage qui en sus de l’huile de moteur sentait fortement l’arnaque.

Après un nouveau rendez-vous infructueux avec la BNZ, nous nous rendons à la Westpac où 30 minutes suffisent à l’ouverture de notre compte. Dans la foulée nous récupérons les documents nécessaire à notre enregistrement pour travailler ici et ouvrons notre ligne téléphonique chez Vodafone. Bien que nos recherches en matière de van restent infructueuses nous nous lançons plein d’entrain vers de nouvelles aventures.

Jour 5 (25/09) :

Bien décidés à trouver un van, nous partons à pied loin dans l’est de la ville, après avoir déposé notre dossier pour avoir notre numéro de travail IRD au bureau de poste. Après au moins 5h de marche sans le bout d’un van à l’horizon, que dire de plus de cette infructueuse journée ?

Enfin infructueuse pas totalement, car notre retour par Hagley Park nous a permis de visiter sous un autre angle ce fabuleux parc. Et notre retour à l’hôtel nous a permis d’engager plusieurs démarches avec des français vendant des vans sur place. On a donc décroché deux visites de vans pour le lendemain !


Comme quoi rien ne sert de courir… enfin de marcher dans notre cas. La journée se finit dans les courbatures et les ampoules pour Ségolène… Un doliprane, des pansements et couchée !

See ya !