Où nous vous avions laissé ? Ah oui, Akaroa, le village côtier aux forts accents français. C’est un village à l’intérieur de la péninsule Banks fondé par des baleiniers français (ils avaient prévu d’acheter la Péninsule aux Maoris et d’en faire une colonie Française : raté.).

Cette jolie petite ville accrochée aux montagnes et descendant jusqu’à la côte a gardée des traces (pas mal pour le tourisme) de cet ancien passé français, notamment des noms de rues et de boutiques (la rue Jolie, la quincaillerie…).

Après avoir visité la péninsule Banks nous sommes donc bien décidés à partir vers l’Ouest, l’intérieur des terres et surtout les grands lacs et les alpes du Sud.

 Il nous aura fallu 2 jours et 2 nuits pour arriver au Lac Tekapo, un gigantesque lac entouré de montagnes enneigés toutes plus sublimes les unes que les autres. Chose étonnante ici, toutes les étendues d’eau ont le droit à l’appellation « Lake » du petit MacGregor Lake au gigantesque « Pukaki » (dont les eaux bleues laiteuses donnent l’impression d’être aux Caraïbes (si, si on vous jure, regardez les photos).

Notre Prochaine étape, c’est le Mont Cook (le plus haut sommet de Nouvelle-Zélande) Aroaki en maori. Après avoir bordé le lac Pukaki (qui n’est pas kaki comme explicité plus haut) durant une quarantaine de Kilomètres nous voila arrivé au Mont Cook Village, installé au pied de cet immense sommet glacé. C’est décidé, nous ferons la plus grande des randonnées afin d’attendre le refuge, Mueller Hut, au sommet de la montagne (1800 mètres d’altitude et 7h30 de marche aller/retour). Enfin c’était sans compter le manque d’équipement, nécessaire jusqu’à la mi-novembre à cause du risque d’avalanches, et le temps qui en une nuit est devenu franchement mauvais (des bourrasques de vents assez fortes pour secouer notre van et une pluie qui n’a cessée de tomber). Un peu penauds nous nous éloignons de Aoraki et de ses glaciers, mais nous prenons la résolution de revenir en été afin d’entreprendre cette longue marche et d’admirer glaciers et lacs gelés.

Nous nous retrouvons rapidement, grâce à l’excellente conduite de Ségo (dixit ségo), dans la vile d’Oamaru. Cette ville regorge de surprises, avec tout d’abord, son quartier historique comptant de très imposants bâtiments à colonnades, construit par les premiers occupants de la côte. Cela nous a permis de flâner, jusqu'à un incroyable antiquaire, avec des objets très éclectiques, mais nos valises ne peuvent malheureusement pas être plus remplies ! Nous voilà donc reparti à travers le jardin municipal, magnifique, les néozélandais savent entretenir les espaces publiques. Après ça, l’océan nous appelait, alors nous avons longé le port, bien sympathique, en attendant 18 heures… l’heure fatidique où il est possible ici d’apercevoir des pingouins aux yeux jaunes ! On en a vu deux ! Photos et vidéos à l’appui ! C’est tellement émouvant de les voir sortir de l’eau, d’entendre les cris de ceux resté dans leurs nids pour couver les œufs, qui les appelle et les font se dandiner jusqu’au couvert des arbres. C’est des vrais pingouins dans leur milieu naturel. Cette expérience restera gravée dans nos mémoires, bien que l’on espère en revoir d’autre au cours de notre chemin.

Le lendemain matin, nous repartons de la ville pour aller voir une curiosité très célèbre de cette île, les Moeraki Boulders, d’énormes boules de pierre, formées, il y a 55 millions d’années dans la colline, de coquillages, d’argile et de calcite. L’océan ayant balayé la colline, celles-ci ont été déposées sur la plage, où l’on a pu les admirer. Cet ensemble est unique en son genre, et c’est merveilleux d’y être.

Nous repartons pour Dunedin, à très bientôt ! See ya !